Ce site magnifique se trouve sur le versant cevinois du massif du Beaufortain en Savoie. Les lacs des tempêtes ne sont pas très élevés en altitude mais le site est superbe. On a envie d'y passer la journée entière.
Accès par Cevins
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur confirmé
Durée : 2-3 heures de montée
Dénivelé : 1000 mètres au total
Au chef-lieu, suivre la direction le Villard puis Bénétant. 100 m avant d'arriver à ce dernier hameau, se garer à proximité d'une piste forestière qui part à droite.
Emprunter la piste qui mène au chemin des lacs des tempêtes. Le début du chemin est difficile (versant raide avec de l'eau qui ruisselle sur les cailloux), mieux vaut avoir de bonnes chaussures. Des mains courantes vous aideront.
La succession de lacs débute à partir du chalet de Chizeraz. Ils sont étagés dans une petite vallée et chacun d'eux se trouve dans un petit cirque glaciaire. Les premiers lacs en aval sont en phase d'être comblés par les sphaignes et se transforment en tourbière.
Accès par Naves
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur occasionnel
Durée : 2 heures
Dénivelé : 500 mètres au total
A la Léchère (entre Albertville et Moutiers) suivre la direction de Petit cœur puis de Naves, 4 lacets au dessus de Molençon, prendre la route de la Fougère à gauche. Il faut suivre la route puis la piste dans la vallée de la grande Maison jusqu'au parking.
Il ne vous reste plus, à pied, qu'à suivre le chemin dans le prolongement de la piste qui mène au col de la Louze.
Au col, prenez à gauche, le chemin passe sur des blocs puis aboutit au lac du sommet.
Accès par Arêches-Beaufort
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur occasionnel
Durée : 2 heures
Dénivelé : 500 mètres au total
A Beaufort, suivez la direction d'Arêches puis celle du barrage de St Guérin. Arrivé à la retenue, il faut se garer et partir à pied en traversant le barrage en direction du Planey. Il faut ensuite monter au Col de la Louze et continuer le chemin à droite jusqu'au lac amont.
N.B. La rando est a déconseiller en hiver à cause des risques d'avalanches. En fait les meilleures périodes sont le printemps car les fleurs sont nombreuses et l'automne pour ses couleurs et dans les deux cas, une certaine fraîcheur.
Ce circuit permet de faire le tour des montagnes de Cevins sans délaisser pour autant la vue sur les sommets environnants dont le Mont-Blanc. La vue sur la basse Tarentaise y est saisissante du sommet de la Tournette.
Attention aux âmes sensibles à la peur du vide, le chemin des gorges peut être difficile, ne faites pas la randonnée sous la pluie ou lorsque des névés subsistent.
Accès par Cevins
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur confirmé
Durée : 10 heures
Dénivelé : 1800 mètres au total
Au chef-lieu, suivre la direction le Villard puis Bénétant. Traverser le hameau et faire encore quelques lacets sur la piste jusqu'au croisement avec celle du Châtelard où il faut laisser la voiture.
A pied, prenez la piste du Châtelard, un chemin prend ensuite le relais. Attention, au croisement, prenez le chemin de droite en lacets réguliers qui mène aux ardoisières.
Au chef-lieu, suivre la direction le Villard puis Bénétant. 100 m avant d'arriver à ce dernier hameau, empruntez la piste forestière qui part à droite et garez vous à proximité de l'arrivée du chemin du Priolet.
A pied, continuez la piste jusqu'au début du chemin des lacs des tempêtes. Le début du sentier est difficile (versant raide avec de l'eau qui ruisselle sur les cailloux), mieux vaut avoir de bonnes chaussures. Des mains courantes vous aideront.
Vers le chalet de Chizeraz, il ne faut pas continuer vers les lacs des Tempêtes mais emprunter la petite vallée qui monte sur la droite en direction du sud-ouest (photo n°1). Le chemin est légèrement marqué, suivez-le jusqu'au col que vous voyez là haut... Au col, la pointe de Comborsier doit se trouver à votre gauche. Continuez toujours vers le sud-ouest, passez par la Grande Pointe de Bizard et la Tournette où vous pourrez voir une vue splendide sur la vallée de la Tarentaise.
De la Tournette, descendez vers le col des Evettes et empruntez le chemin qui va en direction du Charvet. Au bout de 100 m, prenez le chemin des gorges à droite (attention, le versant est escarpé. D'ailleurs ne passez pas par temps de pluie...). Une fois les gorges franchies, le sentier vous fait contourner la montagne à travers un petit alpage et les aulnes verts et vous fait rejoindre le lac des Cornaches en profitant de la vue sur le village de Cevins et son vignoble.
Des Cornaches, il vous faudra passer à gauche du chalet pour redescendre derrière la butte pour remonter ensuite vers le col de Tourche Vernay (c'est assez dur). Pour rejoindre ce col, une variante est possible en évitant le lac des Cornaches mais en passant au dessus.
Du col de Tourche Vernay, prenez le long chemin du Priolet (au nord) qui vous ramènera à votre point de départ pour un repos bien mérité...
Ce site sympathique est l'un des alpages que venaient paître les vaches et les moutons de la vallée. Il se trouve sur le versant beaufortain de la rive droite de l'Isère en Tarentaise, sur le territoire communal de Cevins. Ce lac est d'ailleurs souvent répertorié dans les guides de randonnées.
Cette balade accessible à des randonneurs occasionnels (en été) trouve son intérêt dans la vue qu'on y a sur la vallée de la Tarentaise en direction d'Albertville mais surtout dans le charme de ce petit lac surplombé par une falaise rocheuse restituant incroyablement vos cris...Mais attention de ne pas effrayer les tritons qui prennent le frais près du rivage. Vous pourrez vous réfugier la nuit ou même en cas d'orage (très impressionnant avec l'écho de la falaise) dans le chalet communal.
Vous pourrez randonner en été comme en fin d'hiver, le parcours hivernal étant alors plus long.
Accès par Cevins
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur occasionel
Durée : 2 heures
Dénivelé : 500 mètres au total
Au chef-lieu, suivre la direction le Villard puis la direction de Bénétant. Deux kilomètres après le Villard, laissez sur votre droite la piste du Charvet et continuez tout droit. Plus tard la route se poursuit en terre. Il faudra prendre la première route à droite en direction du Planay. Une fois passés ce hameau, continuez jusqu'au bout de la piste avec la voiture cinq cent mètres plus loin. Le départ est là.
Un panneau vous indiquera la direction des Cornaches. Il s'agit, au début, d'une piste forestière relativement pentue. Arrivé sur un replat de la piste, il faudra emprunter le premier chemin qui grimpe sur la droite (il n'y en a qu'un d'ailleurs). Il vous mènera directement au lac dans un cadre forestier au début puis à travers les alpages. Après un dernier raidillon, vous êtes arrivés.
A la fin de l'hiver ou aux premières neiges d'automne, tôt le matin (raquettes)
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur confirmé
Durée : 3 heures
Dénivelé : 800 mètres au total
La route d'accès est la même qu'en été mais il faut laisser sa voiture au Villard à condition d'avoir pu y accéder, la route n'est en effet pas déneigée c'est pourquoi, il vaut mieux monter en mars-avril et renoncer à marcher dans une épaisse couche de poudre (sauf si l'on part de plus bas). Sachez qu'un arrêté municipal interdit la circulation automobile sur cette route jusqu'en Avril, l'accés se fait donc à vos risques et périls.
Attention, il faut bien garer sa voiture au Villard. En effet, une avalanche printanière vient souvent s'échouer en pleine journée dans un virage un peu plus haut donc si vous avez laissé votre voiture en amont, vous risquez de devoir redescendre à pieds.
Le départ pédestre se fait sur la route en suivant la direction de Bénétant. Dès que vous voyez la route du Charvet (un panneau l'indique), continuez tout droit sur 50 m et prenez un petit chemin à droite qui monte dans la forêt vers le hameau du Planay. Au Planay, marchez sur la piste et suivez le panneau des Cornaches (vous serez alors au départ du chemin que l'on emprunte en été). Pour la suite, reportez-vous à l'itinéraire d'été avec une recommandation cependant : évitez de marcher sur les fortes pentes si la neige est molle, dans ce cas, progressez plutôt dans la forêt toute proche, idem pour la descente.
Les Ardoisières se trouvent sur le versant rive droite de l'Isère en Tarentaise sur le territoire communal de Cevins.
Cette balade n'est pas très difficile et elle vous étonnera sans aucun doute par les vestiges que vous trouverez à 2000 m sur ce versant dénudé.
On pourra facilement imaginer la dure vie des mineurs qui, depuis le XVIeme siècle logeaient sur place (en été) dans les bâtiments qui subsistent encore .
Le treuil permettait d'acheminer les blocs ardoisiers vers Arbine dans la vallée où ils étaient débités en ardoises.
Les ardoises de Cevins sont d'excellente qualité. Rivales de celles d'Angers, elles ont couvert le palais du Louvre. Aujourd'hui, elles ne sont plus extraites depuis 1910 à cause des difficiles conditions d'extraction.
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Accès par Cevins
Niveau : randonneur occasionnel
Durée : 2 heures de montée
Dénivelé : 750 mètres environ
Au chef-lieu, suivre la direction le Villard puis Bénétant. Traverser le hameau et faire encore quelques lacets sur la piste jusqu'au croisement avec celle du Châtelard où il faut laisser la voiture.
A pied, prenez la piste du Châtelard, un chemin prend ensuite le relais. Attention, au croisement, prenez le chemin de droite en lacets réguliers qui mène aux ardoisières.
Accès par La Bathie
Pour se repérer : carte IGN TOP 25 3532 OT
Niveau : randonneur occasionnel
Durée : 1h30 de montée
Dénivelé : 450 mètres environ
A la Bâthie suivre la direction de Biorges et continuer la route vers les hameaux (le Fugier, le Mondon…) jusqu'à la Ravoire où la route se termine. Si vous n'avez pas de scrupules pour votre voiture, vous avez la possibilité de continuer par la piste jusqu'aux chalets de Bellachat.
A pied, il faut aller jusqu'au Col de La Bâthie (vue sur Arêches et le Mont Blanc) puis longer le versant de droite à travers les alpages en direction des ardoisières. Vous trouverez le chemin un peu plus loin.
Vous traverserez en premier les ardoisières de la Bâthie et poursuivrez votre chemin vers celles de Cevins. Attention de ne pas glisser sur le chemin.
N.B. La rando est à déconseiller en hiver à cause des risques d'avalanches. De toutes façons les routes sont fermées à basse altitude.
Un vignoble miraculé
Si aujourd'hui le coteau du calvaire de Cevins surmonté de sa chapelle (Notre Dame des Neiges) constitue le paysage le plus remarquable de Basse Tarentaise, il revient de loin puisque c'est en
1998 qu'il est né pour une seconde vie grâce à l'ensemble des propriétaires fonciers, à la municipalité et à Michel Grisard, viticulteur de Fréterive et à l'association "Vivre en Tarentaise".
5 hectares sont actuellement plantés et parmi les cépages présents, 4 ont eu une récolte : Altesse, Jacquère, Mondeuse et Persan formant 3 cuvées commercialisées :
-Améthyste
- Schiste
- Quartz
Un site favorable
A mi-chemin entre Moutiers et Albertville la colline du Calvaire qui barre la vallée de la Tarentaise forme, du point de vue morphologique, un verrou glaciaire recouvert de fragments schisteux du versant cevinois et de débris morainiques apportés par les glaciers qui emplissaient la vallée. La colline est apparue lors du retrait de ces derniers.
Les débris morainiques sont des matériaux rocheux prélevés aux versants par les langues de glace puis déplacés en aval avec l'écoulement du glacier. Les débris s'accumulent en certains endroits précis, souvent sur de petites buttées de roche ce qui semble être le cas à Cevins.
Le vignoble est exposé sud sud-est et couvert de petits fragments de schiste. Les conditions sont donc très favorables au mûrissement du raisin, en effet, les petits cailloux renvoient la chaleur vers le cep et l'emmagasine pendant la journée pour la restituer plus tard.
Quel vignoble jusqu'aux années 80?
Les traces d'archives de la culture de la vigne à Cevins apparaissent au Xème siècle mais on peut estimer que la viticulture était déjà présente à l'époque gallo-romaine. La voie romaine passait d'ailleurs à flanc de versant et descendait sur Langon à partir de la Creusaz.vignoble de Cevins dans les années 80
Jusque dans les années 1980, les petites parcelles ont été cultivées dans le but de produire du vin de consommation familiale. Le père de famille l'emmenait aussi à l'usine dans sa musette.
Aucun vigneron professionnel n'a été recensé, à la rigueur, certaines personnes étaient double-actifs : ouvrier-paysan mais la vigne reste un à-côté, l'activité agricole étant orientée vers l'élevage de quelques têtes de bétail.
La pente est accentuée ce qui impliquait une certaine pénibilité du travail non pas pour vendanger mais pour remonter la terre au sommet de la parcelle. Pour réduire cette forte déclivité, les exploitants ont mis en place un système de culture en terrasse en construisant des murs de pierre sèche qui atteignent parfois plus de deux mètres de hauteur.
Autre aménagement : les sartos, petites cabanes en pierre qui servaient à stocker les outils mais aussi à récupérer l'eau dans un bassin à l'intérieur alimenté par la gouttière.
Ce sarto situé sous le château, a été restauré en 2002 par les compagnons charpentiers du tour de France.
Mais la colline du calvaire n'est pas le seul terroir viticole de Cevins puisque le versant exposé sud-est au dessus de l'église a lui aussi été cultivé jusqu'à environ 550 m d'altitude avec un système de terrasses. L'un des lieux-dit de ce secteur s'appelle d'ailleurs le"Gniouble", dérivé de vignoble.
Le déclin du vignoble
Les parcelles abandonnées depuis les années 80 ont été peu à peu conquises par des espèces végétales de lisière de forêt à pousse rapide : au début, de l'herbe, des ronces puis des bouleaux... Certaines parcelles étaient déjà peuplées de châtaigniers.
Deux hypothèses peuvent être avancées pour expliquer ce déclin :
- la concurrence de l'industrie de la vallée qui a attiré les jeunes. Ils ont alors quitté l'agriculture ou se sont maintenus double-actifs. Plus récemment les emplois dans les services (tourisme d'hiver...) se sont développés et la viticulture a été
totalement délaissée.
- l'extrême mitage des parcelles ( 250 propriétaires pour 450 parcelles éparpillées dans les années 90 ) n'a pas permis l'installation d'un viticulteur professionnel.
La rennaissance du vignoble
En 1998, les différents acteurs ( propriétaires fonciers, la municipalité, Michel Grisard, viticulteur de Fréterive et l'association "Vivre en Tarentaise" ) ont œuvré pour faire renaître le vignoble en incitant les propriétaires à adhérer au projet : sur les 250, certains ont vendu leur terrain à la commune et d'autres ont formé un groupement foncier agricole avec mise à disposition pour l'exploitation.
La forêt de bouleaux à été totalement rasée en quelques mois, le terrain bêché avec des pelles araignées mécaniques et tout le coteau a été couvert de piquets de bois servant de guides aux jeunes ceps.
Pour permettre une exploitation rationnelle du terroir, il a fallu aménager des voies praticables en voiture pour l'acheminement des hommes, des outils, le transports de raisin lors de la vendange..
Pour Michel Grisard, le but du projet est de faire renaître l'ancestral vignoble de Cevins mais aussi de permettre à un Jeune agriculteur de s'installer avec un siège d'exploitation à Cevins.
Le vignoble est favorablement exposé au sud et au sud-est.
5 hectares sont actuellement plantés.
Brice Omont a repris l'exploitation à la suite de Michel Grisard en maintenant la culture selon la méthode de la biodynamie. Ce principe est sans doute le plus anciennement connu en matière d'agriculture puisqu'il utilise les ressources naturelles du terroir tellThumbnail imagees qu'elles se présentent : l'ensoleillement qui contribue à la photosynthèse de la plante; de l'eau et un sol (composition minérale, microbiologie...) qui assurent une bonne croissance à la plante. Les apports extérieurs : amendements et engrais sont totalement naturels (fumier...).
Les soins apportés au plantes sont à base d'homéopathie à base de plantes, des silice et d'organes animaux et les labours se font avec des mulets du Poitou.
Trois cuvées sont issues du vignoble de Cevins :
Reportage sur la renaissance du vignoble de Cevins dans l'émission "Midi en France"
Reportage sur TF1 (Journal de 13h) : "les vendeanges de l'extrême"
Quelques liens sur le domaine dans la presse et le commerce en ligne :
Le site du Domaine des Ardoisières
Les pages web pourront être ouvertes grâce à un qr-code photographiés dans certains lieux du village...